Discussion:
Èdito du 24/08/2007 d’« Informations Ouvrières » N° 808 du PT -France-
(trop ancien pour répondre)
wen.kroy
2007-08-24 23:45:54 UTC
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Editorial du 24/08/2007 d’« Informations Ouvrières » N° 808 du PT -France-

Pour informations et débats, « aristoloches mal désherbés » s’abstenir :

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QUI VA PAYER ? DÉBUT DE RÉPONSE :

Qui va payer ? C’est la question posée par Informations ouvrières, la semaine

dernière, après l’annonce des 150 milliards d’euros déboursés en trois jours

par la BCE (Banque Centrale Européenne) pour renflouer les « marchés ».

Depuis, les 150 milliards sont devenus 250 milliards d’euros. Et la question :

« Qui va payer ? », a reçu un début de réponse.

Le député UMP Gilles Carrez, rapporteur général du budget à l’Assemblée

nationale, a appelé le gouvernement à « mettre au plus vite en place des

mécanismes de réforme des retraites et de l’assurance maladie », s’ajoutant

aux « économies du côté du budget de l'État » (La Tribune, 21 août).

L’International Herald Tribune (21 août) résume : « Sarkozy veut remanier

de fond en comble le généreux système de retraite du secteur public et en

finir avec la protection de l’emploi garanti par l’actuel contrat de travail à

durée indéterminée. Il veut aussi réduire le pouvoir des syndicats et supprimer

10 000 emplois au ministère de l’Éducation. »

Qui va payer ? Quand des centaines de milliards d’euros vont renflouer les

poches des spéculateurs, c’est qu’ils sont pris dans celles des travailleurs et

de la jeunesse ! C’est classe contre classe, plus que jamais !

Et c’est là qu’on ne peut que s’étonner de voir se dessiner un étrange

consensus.

Sarkozy : « On ne peut pas accepter l’explosion de la spéculation, il faut

qu’il y ait de la transparence, de la régulation (…), un minimum de règles

(…). Je suis pour la moralisation du capital financier » (dépêche AFP, 16 août).

L’association ATTAC en appelle à un « contrôle étroit des marchés financiers »,

s’adresse à la BCE (Banque Centrale Européenne) pour qu’elle « cherche à

intervenir pour lutter contre l’instabilité parfois dévastatrice des prix, des actifs

financiers et immobiliers », et à « l’Union européenne » pour qu’elle prenne

« les initiatives appropriées pour que cette tourmente ne se transforme en crise

financière majeure » (site d’ATTAC France, du 8 août 2007). Le quotidien du

PCF, L’Humanité (17 août), propose une « réorientation des missions de la BCE ».

Le dirigeant du PS Laurent Fabius répond « oui » à la question : « Les banques

centrales ont-elles eu raison d’injecter massivement des liquidités ? », et préconise

« une bonne coordination entre les autorités financières internationales » et

« une vraie discussion avec la Banque centrale européenne ».

Les quotidiens capitalistes appellent « les acteurs de la finance à s’autoréguler »

(La Tribune, 17 août), préconisent « transparence » et « régulation » (Les Echos,

17 août), ou encore « une meilleure régulation des marchés financiers » (Le

Figaro, 17 août).

Donc, tout serait affaire de « régulation », de « transparence »…

Que cherche-t-on à cacher ainsi ? Que cette crise est l’expression de l’impasse

du système capitaliste fondé sur la propriété privée des moyens de production,

qui a recours aux moyens les plus parasitaires et destructeurs pour dégager coûte

que coûte des profits (voir article page 4 du journal) ?

Que veut-on nous faire croire ? Que « mieux orientées, plus transparentes »,

la BCE et l’Union européenne pourraient servir les intérêts des peuples ?

De qui se moque-t-on ?

Quand l’UE (Union Européenne) impose de tailler dans la Sécurité sociale,

les retraites, les services publics, elle est dans son rôle, défini par le traité de

Maastricht : respect du pacte de stabilité, « éviter les déficits publics

excessifs », etc.

Quand la BCE (Banque Centrale Européenne) renfloue pour 250 milliards

d’euros les spéculateurs, elle est dans son rôle défini par le traité de Maastricht :

être « indépendante dans l’exercice de ses pouvoirs », indépendance signifiant

ici indépendance vis-à-vis des « gouvernements des Etats membres », mais ni

des « marchés » ni de la Réserve fédérale des « United States of America » (USA).

N’en déplaise aux uns et aux autres, il faut appeler un chat un chat : rien, hormis

la survie d’un régime capitaliste pourrissant, ne justifie que les travailleurs soient

attaqués dans tous leurs droits pour satisfaire aux besoins d’une poignée de

spéculateurs.

Rien, hormis le consensus qui cherche à se réaliser autour d’elle, ne peut

empêcher de désigner la Banque centrale européenne pour ce qu’elle est :

un instrument au seul ser­vice de la politique de pillage et de destruction

dictée par les multinationales et les institutions à leur service.

Le retrait de l’UE (Union Européenne) et de la BCE (Banque Centrale

Européenne) constitue une exigence élémentaire de la démocratie.

Un authentique Parti Ouvrier Indépendant, parti ouvrier, parti de lutte de classe,

ne pourra que l’inscrire en tête de ses mots d’ordre.

Daniel Gluckstein (Secrétaire National du Parti des Travailleurs -France-).

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PS (bis) : On peut (comme certains "aristoloches mal désherbés"
dont le chef de file est " Cet étrange Monsieur "fff" ") refuser le débat,
se moquer bêtement de ces informations et propositions sans
arguments et diffamer abjectement le PT et l'EIT :
Ceux-la, n'ont en général rien à dire ni proposer sur les forums
politiques et sont de tristes nihilistes plein de haine, autant que
d'ignorance, de calomnies et de grossièreté, de révisionnisme
et leurs propos ultimes vont même jusqu'à la menace de mort.
PS (ter) : La révolution est inévitable et si "l'émancipation des
travailleurs sera l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes" (Karl Marx),
"la révolution sans un parti ouvrier révolutionnaire des travailleurs
est condamnée à être écrasée" (Engels et Marx tirant le bilan de
la "Commune de Paris" en 1871). Ce troisième post scriptum
n'engage que les membres du PT (ou autres) qui font cette
analyse : Le PT comporte, en effet, 4 courants et ses membres
sont librement organisés (ou non) dans un de ces courants.
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Caligula
2007-08-25 06:04:25 UTC
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Post by wen.kroy
Les quotidiens capitalistes appellent « les acteurs de la finance à s’autoréguler »
(La Tribune, 17 août), préconisent « transparence » et « régulation » (Les Echos,
17 août), ou encore « une meilleure régulation des marchés financiers » (Le
Figaro, 17 août).
Ce qui ne veut rien dire. Encore une fois les économistes démontrent leur
langue de bois.
Post by wen.kroy
Quand l’UE (Union Européenne) impose de tailler dans la Sécurité sociale,
les retraites, les services publics, elle est dans son rôle, défini par le traité de
Maastricht : respect du pacte de stabilité, « éviter les déficits publics
excessifs », etc.
Il est bizarre d'attribuer une caisse comme la Sécurité Sociale comme une
caisse publique alors que les fonds proviennent des poches de tous les
salariés et des entreprises. Elle est certes gérée par l'Etat et plutôt mal
que bien. Pour éviter les déficits publics excessifs il y a d'autres
dépenses excessives à réduire qu'une caisse comme la Sécurité Sociale qui
est mise artificiellement en déficit par les choix de l'Etat que manquant de
ressources, puisque tous les salariés et les entreprises devraient y verser
les cotisations. Il paraît néanmoins qu'un grand nombre d'entreprises ne
versent pas tout ce qu'elles devraient... commençons par voir où il y a
triche puis parlons de déficit.
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Caligula
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